En voulant me documenter sur l'histoire des
Four Tops je suis tombé sur cette biographie.
Fidèle et respectueuse de l'histoire du groupe, je la transcrit tel que son auteur
(Christian Larrède)
la écrite.
Source:
http://www.music-story.com/the-four-tops/biographie
Au début Les
Four Tops se nommaient les
Four Aims : formés à Detroit par le cousin du chanteur
Jackie Wilson (Levi Stubbles dit « Stubbs », baryton, alors que tous les leaders du genre sont ténors), et ses copains de classe
Abdul « Duke » Fakir, Renaldo « Obie » Benson et
Lawrence Payton, ils signent en 1956 un contrat avec
Chess Records et deviennent les
Four Tops (afin d’éviter une confusion avec
The Ames Brothers).
The Four Tops 1967
Ils se sont en fait tous rencontrés à une réception d’anniversaire et leur carrière est insufflée par le compositeur
Roquel Davis, cousin de
Lawrence Payton, qui deviendra le confrère de plume de
Berry Gordy. Avec constance et dévouement, le quatuor enregistre, sept années durant (et davantage encore de labels), des disques couronnés d’un total insuccès. Tout au plus met-il à loisir le temps qui passe pour peaufiner sa présence scénique, réellement devenir professionnel (comme accompagnateur, par exemple, du chanteur
Billy Eckstine), et à parfaire des chorégraphies millimétrées.
Motown, 1 - L'éclosion:
En 1963,
Berry Gordy les convainc de rallier sa toute nouvelle équipe de la
Motown, pour enregistrer… du jazz et être utilisés comme chœurs masculins sur les disques des
Supremes. Généreux jusqu’à l’emphase,
Berry Gordy leur offre alors une avance de quatre cents dollars…
L’année suivante, les compositeurs maison
Holland-Dozier-Holland, ne sachant pas quoi faire de l’une de leurs compositions, la confient au quatuor :
« Baby I Need Your Loving » est un hit. Les
Four Tops oublient alors le jazz pour passer aux choses sérieuses et tentent, parfois en pure perte, de réitérer le parcours de leur tube initial.
« I Can’t Help Myself (Sugar Pie, Honey Bunch) » devient toutefois leur premier n°1 (avril 1965) et le premier d’une longue liste de tubes (
« It’s the Same Old Song »– adapté, en fidèle traduction, par
Claude François sous le titre
« C’est la même chanson » –
« Something About You »).
Dès lors, les
Four Tops constituent l’avant-garde armée de leur label et son archétype : mélodies sophistiquées, chant bâti sur le principe des questions-réponses, jeux entre chœurs féminins (assurés par les Andantes, choristes souvent subsidiaires des
Supremes, lorsque
Florence Ballard est trop ivre pour chanter) et masculins.
Stubbs, qui n’a jamais enregistré de disque en nom propre, vocalise dans le droit fil de la tradition des prêcheurs de gospel, âpre et fiévreux et sa ferveur est compensée par la suavité des chœurs.
Holland-Dozier-Holland prennent également l’habitude de composer pour le baryton qu’est
Stubbs dans une tessiture de ténor, ce qui contraint le leader à forcer sa voix et à développer un caractère d’urgence dans son interprétation.
Motown, 2 - La douce routine du succès:
« Reach Out I’ll Be There » (de nouveau adapté en français par
Claude François, sous le titre
« J’attendrai »), constitue un nouveau sommet dans la carrière du groupe (août 1966) et est suivi du non moins impérial
« Standing in the Shadows of Love ».
« Bernadette » et les surprenantes adaptations d’artistes blancs, tels
Tim Hardin (
« If I Were a Carpenter ») ou du groupe pop baroque
The Left Banke (
« Walk Away, Renee »), permettent aux
Four Tops de devenir le premier groupe masculin de la
Motown en Grande-Bretagne (ils ne sont, aux Etats-Unis, supplantés que par les Temptations).
Brian Epstein, manager des
Beatles, monte alors pour eux une tournée européenne. Mais la fin d’une époque est proche : à l’issue de l’année 1967,
Holland-Dozier-Holland, en conflit permanent avec
Gordy (naturellement au sujet du montant de leurs dividendes) quittent
Motown.
Pour découvrir l'univers musical des Four tops:
>The Definitive Collection - The Four Tops<
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