31/05/2011

The Four Tops (1/2)



En voulant me documenter sur l'histoire des Four Tops je suis tombé sur cette biographie.
Fidèle et respectueuse de l'histoire du groupe, je la transcrit tel que son auteur(Christian Larrède)
la écrite.
Source: http://www.music-story.com/the-four-tops/biographie

Au début Les Four Tops se nommaient les Four Aims : formés à Detroit par le cousin du chanteur Jackie Wilson (Levi Stubbles dit « Stubbs », baryton, alors que tous les leaders du genre sont ténors), et ses copains de classe Abdul « Duke » Fakir, Renaldo « Obie » Benson et Lawrence Payton, ils signent en 1956 un contrat avec Chess Records et deviennent les Four Tops (afin d’éviter une confusion avec The Ames Brothers).

                                                                                       The Four Tops 1967

Ils se sont en fait tous rencontrés à une réception d’anniversaire et leur carrière est insufflée par le compositeur Roquel Davis, cousin de Lawrence Payton, qui deviendra le confrère de plume de Berry Gordy. Avec constance et dévouement, le quatuor enregistre, sept années durant (et davantage encore de labels), des disques couronnés d’un total insuccès. Tout au plus met-il à loisir le temps qui passe pour peaufiner sa présence scénique, réellement devenir professionnel (comme accompagnateur, par exemple, du chanteur Billy Eckstine), et à parfaire des chorégraphies millimétrées.

Motown, 1 - L'éclosion:

En 1963, Berry Gordy les convainc de rallier sa toute nouvelle équipe de la Motown, pour enregistrer… du jazz et être utilisés comme chœurs masculins sur les disques des Supremes. Généreux jusqu’à l’emphase, Berry Gordy leur offre alors une avance de quatre cents dollars…



L’année suivante, les compositeurs maison Holland-Dozier-Holland, ne sachant pas quoi faire de l’une de leurs compositions, la confient au quatuor : « Baby I Need Your Loving » est un hit. Les Four Tops oublient alors le jazz pour passer aux choses sérieuses et tentent, parfois en pure perte, de réitérer le parcours de leur tube initial. « I Can’t Help Myself (Sugar Pie, Honey Bunch) » devient toutefois leur premier n°1 (avril 1965) et le premier d’une longue liste de tubes (« It’s the Same Old Song »– adapté, en fidèle traduction, par Claude François sous le titre « C’est la même chanson »« Something About You »).



Dès lors, les Four Tops constituent l’avant-garde armée de leur label et son archétype : mélodies sophistiquées, chant bâti sur le principe des questions-réponses, jeux entre chœurs féminins (assurés par les Andantes, choristes souvent subsidiaires des Supremes, lorsque Florence Ballard est trop ivre pour chanter) et masculins. Stubbs, qui n’a jamais enregistré de disque en nom propre, vocalise dans le droit fil de la tradition des prêcheurs de gospel, âpre et fiévreux et sa ferveur est compensée par la suavité des chœurs. Holland-Dozier-Holland prennent également l’habitude de composer pour le baryton qu’est Stubbs dans une tessiture de ténor, ce qui contraint le leader à forcer sa voix et à développer un caractère d’urgence dans son interprétation.

Motown, 2 - La douce routine du succès:

« Reach Out I’ll Be There » (de nouveau adapté en français par Claude François, sous le titre « J’attendrai »), constitue un nouveau sommet dans la carrière du groupe (août 1966) et est suivi du non moins impérial « Standing in the Shadows of Love ». « Bernadette » et les surprenantes adaptations d’artistes blancs, tels Tim Hardin (« If I Were a Carpenter ») ou du groupe pop baroque The Left Banke (« Walk Away, Renee »), permettent aux Four Tops de devenir le premier groupe masculin de la Motown en Grande-Bretagne (ils ne sont, aux Etats-Unis, supplantés que par les Temptations).


Brian Epstein, manager des Beatles, monte alors pour eux une tournée européenne. Mais la fin d’une époque est proche : à l’issue de l’année 1967, Holland-Dozier-Holland, en conflit permanent avec Gordy (naturellement au sujet du montant de leurs dividendes) quittent Motown.

Pour découvrir l'univers musical des Four tops:
>The Definitive Collection  - The Four Tops<

Stevie Wonder - Documentary Hotter Then July(1980)



En 1980, une équipe de la BBC suit Stevie Wonder afin de réaliser un documentaire sur le Hotter Than July tour, la tournée la plus longue,du chanteur.
Un documentaire rare sur la vie du chanteur.

29/05/2011

Mixtape 9



Bonjour fidèles lecteurs, voici la Mixtape 9.
Quand la Motown rencontre l'univers des Beatles...
Plus de détails dans la section Mixtape de ce blog.

27/05/2011

Standing in the Shadows of Motown



Detroit 1959,

Berry Gordy Fonde la Maison de disques Tamla Motown.
Pour accompagner les stars prodigieuses du label, Marvin Gaye, The Temptations, The Four Tops, The Supremes et beaucoup d'autres, il choisit méticuleusement dans les clubs de jazz la crème des musiciens de la ville.
Ces musiciens surdoués -qui s'appelaleint entre eux The Funk Brothers-vont associer leurs talents à plus de hits que les Beatles, les Rolling Stones, les Beach Boys et Elvis réunis.

Ce film est leur histoire.


Source vidéo:http://video.google.com/videoplay?docid=-457607153062514364#

26/05/2011

Laura Vane & The Vipertones



Dans l'univers Soul Revival il y a les anglais et ....les anglais.
Désormais champion à dénicher les talents cachés, voici qu'arrive tous droit sortis du label Unique Records, la belle et blonde Laura Vane accompagné de The Vipertones.

Une belle surprise dans ce monde ou les studios ont du  mal à ne pas transformer la voix de leurs artistes à coup d'effets, car en effet la belle anglaise tiens bien la route et nous délivre une belle prestation vocale.
Une jolie Soul bien rétro avec une pointe de Pop(the British touch), agréable et  très bien mixée, voila ce qui vous attends, si vous plongez vos oreilles sur l'album de Laura Vane & The Vipertones.
The Vipertones quand à eux sont au top de leurs réputation,du bon et même du très bon son...



Laura Vane & The Vipertones site officiel et myspace:

http://www.lauravaneandthevipertones.com/
http://www.myspace.com/lauravaneandthevipertones
 Sur le site Web officiel, on peut entendre leur dernier album Sugar Fix sortis en 2011.
En attendant je vous propose d'écouter:



25/05/2011

This is Gizelle Smith & The Mighty Mocambos


This is Gizelle Smith & The Mighty Mocambos est l'association de l'anglaise Gizelle Smith et de l'incroyable ensemble d'Hambourg  The Mighty Mocambos.
 
 
Que dire de l'ensemble, une énergie constante, un son Deep Funk qui envoie et c'est hyper efficace!!!
Gizelle Smith nous offre une voix présente et énergique, la miss envoie du lourd et peut largement s'aligner avec les grandes voix de la soul ou du funk.
 
Cet album est un vrai bol d'air frais et change de la soupe synthétique préfabriquée que l'on peut entendre à la radio ou voir à la télé.
Âpres un très gros succès dans le nord de l’Europe 
Gizelle Smith & The Mighty Mocambos arrive en France en 2010 
pour diffuser son  groove délicieusement pimenté au funk énergique.
 
A écouter d'urgence car les albums de qualité sont rare.... 

>Gizelle Smith & The Mighty Mocambos<

24/05/2011

What's Going On a 40 ans



Le 21 Mai 1971 sortait l'album What's Going On de Marvin Gaye.
Depuis cet album est devenu culte et a inspirée bon nombre d'artistes.
Pour fêter les 40 ans de la sortis de cette pépite qui marqua un tournant dans l'histoire de la Soul Music,
Je vous propose de revenir sur un titre de cette album Mercy Mercy Me,
un hymne écologique poignant qui prend une interprétation particulièrement réaliste de nos jours, puisque Marvin Gaye y évoque les agressions de l’homme envers sa planète, l’air vicié, les radiations, la mer polluée et la dégradation de l'environnement.



Marvin  se demande alors en conclusion «What about this overcrowded Land, how much more abuse from man can she stand ? (Qu’en est-il de cette terre surpeuplée, combien d’agressions de l’homme peut-elle encore supporter ?).



Voici les paroles visionnaire de Marvin Gaye, beaucoup de questions restées sans réponses encore de nos jours...

Mercy Mercy Me -Marvin Gaye

Oh, mercy mercy me
Oh, things ain't what they used to be
No, no
Where did all the blue sky go?
Poison is the wind that blows
From the north, east, south, and sea
Oh, mercy mercy me
Oh, things ain't what they used to be
No, no
Oil wasted on the oceans and upon our seas
Fish full of mercury
Oh, mercy mercy me
Oh, things ain't what they used to be
No, no
Radiation in the ground and in the sky
Animals and birds who live nearby are dying
Oh, mercy mercy me
Oh, things ain't what they used to be
What about this overcrowded land?
How much more abuse from man can you stand?
My sweet Lord
My sweet Lord
My sweet Lord

23/05/2011

Stevie Wonder (2/2)


 1970, Stevie Wonder devient majeur, il bataille sérieusement pour obtenir sa liberté artistique auprès de la Motown.
Stevie s’aperçoit aussi que  les sommes versées sur son compte ne sont pas à la hauteur de ce qu'il fait gagner à la Motown(30 millions de dollards).

 Micheal jackson/Esther Gordy/Stevie Wonder 
devant le siège culte de la Motown à Detroit.

Stevie va alors se rattraper avec son nouvelle album  "Music of my mind" (fusionnant soul, jazz et  rock) qu'il réalise entièrement (composition,instruments,chant,production) c'est a cette époque aussi qu'il commence à utiliser des synthétiseurs au top de la nouveauté.
Stevie Wonder  part en tournée et se produit en 1 ère partie de The Rolling Stones.
A la fin de l'année sort "Superstition" qui atteint la premier place des charts.




Le 6 août 1973, Stevie Wonder est victime d'un accident de la route. Plongé dans le coma, il met plusieurs semaines à récupérer
En 1976 sort le double album "Songs in The Key of Life" qui contient plusieurs hits comme "Sir Duke" et "I Wish".
C'est dans cette periode que Stevie Wonder confirme son tournant vers les grooves électronique des synthétiseurs.





Hotter Than July - Characters:


Les années 80 marque l'engagement de chanteur dans de grande cause.
Avec la chanson "Happy Birthday" de l'album "Hotter The July", Stevie Wonder milite pour l'institutuion d'un jour férié en memoire du Reverand Martin Luther King.
Sur le même album Stevie rend hommage à Bob Marley avec "Master Blaster Jammin'".


En 1984 Stevie figure parmis les 20 meilleurs vente du Royaume-Uni, une popularité qu 'il vaudras au titre "Ebony and Ivory" sortis plus tot, qu'il interprète avec Paul Mc Cartney.
La bataille de Stevie porte ces fruits en 1986, Ronald Reagan qui est alors président des États-Unis, introduit  le 3e lundi de janvier comme jour férié national à la mémoire de Martin Luther King.

Cette année la, Stevie Wonder participe au collectif USA for Africa  tous le monde se souvient de "We Are The World", qui fut un succès planétaire.
Toujours en 1986 le hit "Part time Lover" lui offre de très belle vente.
En 1987 L'album "Characters" se hisse dans les meilleurs vente grace à la chanson "Free"qui célèbre la libération de Nelson Mandela .



1987-2011:

1987 Stevie Wonder interprète un duo  avec Michael Jackson: " just Good friend" sur l'album "Bad".

Entre 1989 et 1996 Stevie Wonder reçoit plusieurs récompenses qui glorifie sa carrière.

2005 sonne l'année de son retour dans les bacs avec "A Time To Love" qui n’atteint pas la hauteur de albums précédent.
Récemment il à collaboré a la campagne de Barack Obama.
Le 7 Juillet 2009, il rend hommage à Michael Jackson en interprètent plusieurs chanson présente sur l'album "Off the Wall" de Michael et composée par Stevie.


Stevie et le jeune Michael en studio

De nos jours Stevie Wonder reste une influence majeur pour bon nombre d'artiste, il est une référence
dans son style.
Sa musique souvent novatrice à eu un impact important sur la musique moderne.
Il reste à ce jour le musiciens le plus récompensé.

>Stevie Wonder - Hotter Than July<
>Stevie Wonder - Songs In The Key of Life<

Voici deux albums que je vous propose d'écouter afin de découvrir une petite partie de l'immense oeuvre musical de Stevie Wonder.
Avec une petite préférence pour Songs In The Key of Life qui ma fait découvrir l'univers Stevie Wonder.



19/05/2011

Stevie Wonder (1/2)


Steveland Judkins connus sous le nom de Stevie Wonder, est né le 13 Mai 1950 à Saginaw (Michigan).
Son immense carrière s’étend sur plus de 50 ans, avec plus de 72 millions d'albums vendus et 22 Grammy Awards.


Stevie est le troisième enfants (sur six) d'une très grande famille.
Aveugle depuis sa petite enfance, il maitrise avec brio beaucoup d'instrument(piano, harmonica, percussions...) et n'hésite pas à démontrer ses talents lors des offices religieux.
En 1960 il chante en duo avec John Glover qui est le coussin de Ronnie White (compositeur pour Smokey Robinson & The Miracles).Certain du potentiel du jeune prodige aveugle, Ronnie White le fait entrer au sein de la Tamla Motown. 
 
Little Stevie Wonder


1961-1969:


En1961 Stevie Wonder a onze ans, il enregistre ses deux premier album , The Jazz Soul of Little Stevie et Tribute To Uncle Ray à la Motown sous le nom de Little Stevie Wonder.
Le succès arrive très vite, sa chanson Fingertips II se classe dans les meilleurs vente.


En 1963 il signe une très belle performance live qui parait sur l'album "Recorded live: The 12 Years Old Genius".
En 1964 Little Stevie  Wonder fait sa premier apparition au cinéma dans son propre rôle, dans le film
Muscle Beach Party.
Entre 1965 et 1969 Stevie travaille beaucoup de composition  il collabore notamment au titre "Tears Of a Clown" avec Smokey Robinson.
Durant cette période, Stevie Wonder placeras de superbe hits, au groove démentielle comme "Uptight".




1970-1972:

En 1970 Stevie se marrie à l'age de 20 ans avec la chanteuse et compositrice  Syreeta Wright, qui est à l'époque secrétaire à la Motown.
   Stevie Wonder et Syreeta Wright le jour de leur mariage. 

Avec la permission de Berry Gordy, Syreeta co-écrit une partie des textes de l'album "Where I'm Coming From", cet album fait un veritable flop à sa sortie.
Malgré sa superbe performance instrumental sur le titre "It's a Shame" de The Spinners, Stevie Wonder se sent étouffé artistiquement au sein de la Motown.
Sa collaboration avec le prestigieux label arrive à terme en 1972.



 Pour découvrir l'univers de Stevie Wonder:
>Number Ones - Stevie Wonder<


17/05/2011

Sly Johnson



Après s'être fait connaître comme le roi du « beatboxing », sous le pseudonyme de The Mic Bouddha au sein du collectif Saïan Supa Crew, Sly Johnson rencontre le DJ  Jean-Philippe Mano, avec lui il découvre des sons, des grooves et des rythmiques oubliées.
Soul, Funk, Rhythm and Blues, Sly y trouve alors matière à travailler.




En 2008, une collaboration avec le trompettiste français Erik Truffaz a permis la réalisation de Paris, album concept en duo mélangeant voix, trompette et beatboxing.
Il sort un maxi cd en 2010, The June 26th, ainsi son premier album solo intitulé 74, sorti le 20 septembre 2010.
Sur celui-ci, outre ses compositions personnelles, Sly Johnson interprète Everybody's Got to Learn Sometimes des Korgis et Fa-fa-fa-fa (Sad Song) d'Otis Redding.





74 est un très bel album, aux accents Soul et R'N'B' remarquable avec un soin particulier apporter à l’arrangement.
Sly Johnson nous offre, sur cet album, une belle performance vocal(très Otis Redding sur certaines chansons)
Un album à écouter et  à réécouter.

>74 - Sly Johnson<

Pour continuer la découverte de Sly Johnson:
>Sly Johnson site officiel<


16/05/2011

Mixtape 8


Bonjour à  tous, comme chaque Lundi voici la Mixtape numéro 8 .
100% Motown pour votre plus grand plaisir....
Plus de détails dans la section Mixtape de ce blog.

>Songs From Detroit - Mixtape <

Sly Johnson - I'm Calling You (feat Ayo)


Le frenchy Sly Johnson et Ayo dans un très beau clip vidéo:"I'm Calling You"...


Bonus...

11/05/2011

Wattstax




Wattstax est un documentaire retranscrivant le concert donné le 20 août 1972 au Los Angeles Coliseum, organisé par Stax Records .


Ce concert d'anthologie donné au Watts Stadium de Los Angeles, à la mémoire des émeutes noires de 1967, est considéré comme le " Woodstock noire".
Wattstax a réuni dans la joie, la fierté et la célébration, plus de 112 000 personnes....
Un grand moment d'histoire et de musique.
Je vous propose de découvrir 50 minutes de ce fabuleux documentaire.




Source vidéo:http://www.youtube.com/watch?v=1emoXZSbedw

10/05/2011

Edwin Starr



De son vrai nom Charles Edwin Hatcher, Edwin Starr est né le 21 Janvier 1942 à Nashville.
Il passe son enfance dans la cité industrielle de Cleveland (Ohio).
En 1957 il fonde son premier groupe, The Future Tones avec lequel il commence sa carrière de chanteur.




1960 -1968:

Après son service militaire, il devient brièvement le chanteur de l'orchestre de Bill Doggett et s'installe à Detroit. Il écrit ses premiers succès pour le label Ric Tic Records, notamment Agent Double O-Soul, clin d'œil à James Bond.
Entre 1965 et 1968 il enregistre plusieurs titres Soul.
En 1968 le petit label Ric Tic Records est racheté par la Motown.
Avec la ce prestigieux label  il enregistre son premier grand succès international : "25 miles".





1970-1975:

En 1970, en plein guerre du Viet-Nam il enregistre War une chanson protestataire sur la guerre "War", devient une véritable hymne pour le mouvement pacifiste.
A cause du peu de temps qui lui était accordé dans les studios, Edwin Starr dira qu'il a enregistré la partie vocal en une seul prise.
War resteras 3 semaines en tête de l'US billboard, ce titre est sortis de l'album War & peace d'Edwin, un véritable brulot antimilitariste.
En 1974 il est retenue pour chanter la bande original du film  Hell Up In Harlem, de cette collaboration sortiras l’excellent  album du même nom, qui se fait l'écho des préoccupations du ghetto
En 1975, il s'installe en Grande-Bretagne et réussit une conversion dans le disco avec notamment H.A.P.P.Y. Radio.




1984 -2003:

En 1984 Edwin Starr qui a consacré beaucoup de temps à la scène, enregistre un album à la mémoire de Marvin Gaye sans réel succès.
Âpres des années de scène, Edwin Starr décède le 2 avril 2003 d'un infarctus du myocarde à l'âge de 61 ans dans son domicile de Beeston près de Nottingham (UK).



 

War est considéré comme  le meilleur titre d' Edwin Starr, repris par de nombreux groupe, il reste à tous jamais l'hymne du mouvement pacifiste antimilitariste de la guerre du Viet-Nam.



Pour découvrir Edwin Starr :
>The Hits Of Edwin Starr - Edwin Starr<




08/05/2011

Mixtape 7


Un jolie Mixtape au programme cette semaine, avec quelques petits trésors inédits de la Motown .
Plus de détails dans la section Mixtape de ce blog.
Bonne semaine sur Songs From Detroit...

07/05/2011

Thunder Soul






Je vous laisse découvrir la bande annonce du film Thunder Soul de Mark Landsman .
Pour Les Fans de Funk des 70's voici un documentaire (de 2010) de 88 min retraçant l'extraordinaire histoire de Conrad Johnson & The Kashmere Stage Band.
Sortie prévus Septembre 2011 aux USA (donc pour la France il va falloir patienté...)

06/05/2011

Marvin Gaye (3eme Partie)



Marvin Gaye se décide à retourner sur scène pendant l’été 1974 et Motown en profite pour sortir un live sobrement intitulé Marvin Gaye Live !. L’album se vend tout aussi bien que ses précédents. C’est aussi pendant cette période que Janis Hunter accouchera d’une petite fille, puis d’un garçon l’année suivante. Anna Gordy de son côté demande le divorce. Une procédure qui s’étalera sur deux longues années très éprouvantes pour Marvin Gaye dont la forte consommation de cocaïne ne fait qu’aggraver les relations qu’il entretient avec sa nouvelle compagne.
 Marvin Gaye et Janis Hunter

L’album suivant intitulé I Want You, sorti en 1976 lui est entièrement dédicacé. Il essuiera les critiques de la presse spécialisée mais n’en demeurera pas moins un très gros succès commercial, tout comme l’album live qui suivra un an plus tard, dont est issu son dernier numéro un Pop et R&B : « Got to Give It Up (Part 1) ». En dépit de ce nouveau succès et de son récent mariage avec Janis HunterMarvin Gaye reste englué dans la dépression. Il n’a jamais vraiment accepté le divorce d’avec Anna Gordy et l’album intitulé Here, My Dear, qui sort en 1978, lui est implicitement dédicacé.
 Marvin Gaye et Anna Gordy

Après deux années terriblement difficiles sur le plan affectif (demande de divorce de Janis Hunter) et financier (fisc), Marvin Gaye décide de s’exiler en Angleterre. Il en profite pour quitter Motown qui vient de sortir In Our Lifetime (1981) sans sa permission. Déprimé et drogué à outrance, Marvin Gaye s’effondre lentement.

Ce n’est qu’en 1982 que le vent tourne à nouveau. Motown accepte de vendre le contrat de Marvin Gaye à CBS et l’album Midnight Love sort à la fin de l’année.
Grâce au morceau intitulé « Sexual Healing », Marvin Gaye retrouve le sommet des charts Soul.


L’album se vend bien et il en profite donc pour retourner dans son pays natal. Il obtient même deux Grammy Awards pour ce dernier album. Mais l’homme reste enfermé dans une dépression profonde et une extrême dépendance à la cocaïne. Sa paranoïa est à son apogée à la fin de sa tournée promotionnel fin 1983.

Marvin Gaye décide de retourner vivre auprès de sa mère à Los Angeles. C’est là qu’une dispute avec son père va tourner au drame.
Après l’avoir frappé, ce dernier se saisit d’un fusil (offert par Marvin Gaye lui même) et lui tire dessus à deux reprises. Il meurt sur le coup.

Le révérend Marvin Pentz Gay Sr. (père et assassin de Marvin Gaye).

L’annonce de son décès est vécue comme un traumatisme par la communauté afro-américaine. De vibrants hommages et autres albums posthumes vont se succéder des années durant (tel l'inespéré Vulnerable sorti en 1997, totalement inédit) .
Artiste torturé, chanteur au phrasé remarquable, aspirant à la paix  et à l'amour, Marvin Gaye reste une source intarissable d’influence pour tous ceux qui restent connecté avec le coeur.

Pour continuer la découverte de Marvin Gaye:
>Vulnerable - Marvin Gaye<


>Marvin Gaye (1ere Partie)<
>Marvin Gaye (2eme Partie)<

05/05/2011

Marvin Gaye (2eme Partie)




Alors que Berry Gordy, patron de la Motown, décide de transférer ses bureaux en Californie, Marvin Gaye en profite pour écrire et produire intégralement son nouvel album intitulé What’s Going On. Sorti en 1971, cet opus est une véritable révolution, non seulement par les thèmes abordés dans les différentes chansons (guerre du Vietnam, violences urbaines, écologie) mais aussi par la manière dont Marvin Gaye va enregistrer les lignes vocales. De cet album sera extrait nombre de singles dont la plupart resteront en haut des charts plusieurs semaines de rang : « What’s Going On », « Inner City Blues (Make Me Wanna Holler) », « Mercy Mercy Me (The Ecology)… ». C’est aussi à cette époque que les problèmes relationnels avec Berry Gordy vont s’intensifier, ce dernier refusant tout bonnement de sortir le disque, le jugeant sans intérêt. Lorsqu’il acceptera finalement de le presser, il en profitera pour demander un nouveau mixage (sans l’accord de Marvin Gaye), plus policé, moins « black », plus en adéquation avec les productions « 60’s » de la Motown. Le fossé qui s’est creusé entre les deux hommes ne se refermera jamais.


J’arrête ici cette biographie pour ouvrir une parenthèse sur cette album de Marvin Gaye.

Marvin Gaye était tombé dans une profonde dépression après la mort en 1970 de sa partenaire de chant Tammi Terrell.
Il a alors été contacté par Al Clevland et Renaldo  Benson (The Four Tops) qui travaillaient sur une chanson engagée, What's Going On. Marvin  les a aidés à composer la chanson, et prévoyait de la produire pour le groupe The Originals. Al Clevland et Renaldo Benson l’ont persuadé d’enregistrer lui-même la chanson, ce qu’il fit en juin 1970 et ce fut un énorme succès .



Lors de l’enregistrement de l’album, Marvin Gaye était à la fois compositeur, interprète et producteur.
What's Going On est un album très engagé et très personnel de Gaye, il reste remarquable par la combinaison qu’il fait de différents genres musicaux Soul et Jazz C’était le premier album de musique Soul qui traitait de l’écologie, de la corruption en politique, des problèmes de drogue et de la guerre du Viêt Nam.
Cette album, forme une unité presque parfaite, suivant une structure très libre et en même temps particulièrement complexe.
Certaines chansons s'enchaînent, et les thèmes, mélancoliques ou lyriques, s'entrecroisent, disparaissent pour resurgir soudain.
Les variations de rythme, la partition ténue des cordes, les vocalises de Gaye, le doublage subtile des voix multiplient à l'infini les échos dans cet album presque trop court. La tristesse, l'inquiétude et la sollicitude de la voix si belle de Marvin Gaye ajoutent encore à son atmosphère unique. Quant à la pureté de l'enregistrement et du mixage, elle étonne encore par sa résonance intemporelle.



Mais son plus grand succès commercial était à venir. En 1973, Marvin Gaye sort Let’s Get It On, album tout aussi remarquable mais qui, contrairement à son autre œuvre maîtresse, traite plus souvent de sexualité que de problèmes idéologiques. Il le compose alors qu’il vient tout juste de rencontrer sa nouvelle et très jeune compagne de seize ans, Janis Hunter. L’album restera plusieurs semaines en tête des charts Pop et R&B et demeure à ce jour l’album le plus vendu de sa carrière.


Je vous invite donc à découvrir cette album qui est entré par la grande porte, au panthéon de la Soul.

>What's Going On - Marvin Gaye<

J'avais déjà parlé de cette album sur une autre article accessible ici:
>What's going on< 

>Marvin Gaye (1ere Partie)<
>Marvin Gaye (3eme Partie)<

04/05/2011

Marvin Gaye (1ere Partie)


Je voulais vous faire découvrir l'histoire de cette immense artiste, mais en lisant cette petite biographie de  Marvin Gaye sur le site Music-story.com, j'ai décidé de ne pas l'écrire moi même, elle est précise et très juste.
Bonne lecture.

 
Dès sa jeunesse, Marvin Gaye chante des gospels au sein de l'église paternelle. Il apprécie ces moments de liberté et les fidèles ne restent pas longtemps insensibles à son talent (et à son charme). Il n'est pas rare qu'à la fin du service, les fidèles viennent plutôt voir Marvin Gaye Jr pour lui témoigner leur sympathie et leur admiration. Cela a le don de faire enrager son père et les rapports que Marvin Gaye entretient avec lui deviennent de plus en plus difficiles. A l'inverse, il éprouve pour sa mère un attachement très profond mais qui provoque chez son père une véritable jalousie. Quotidiennement battu par son père, Marvin Gaye s'engage dans l'Air Force en 1956 afin d'échapper à cette violence.

Mais il règne, au sein de l'armée des Etats-Unis, une telle ségrégation qu'au bout d'une année, Marvin Gaye sombre dans une profonde dépression. De retour à Wahington en 1957, il se tourne alors vers la musique et plus particulièrement les groupes de Doo-Wop, très nombreux dans cette ville (The Clovers, The Dreamtones, The Rainbows...). Marvin Gaye avait déjà fait partie d'un groupe de Doo-Wop lorsqu'il était au collège : The DC Tones, et avec un de ses membres et un membre des Raibows, ils forment The Marquees et enregistrent deux singles pour le label Okeh en 1957. C'est à cette époque que le leader des Moonglows, Harvey Fuqua, les remarque et les engage afin de remplacer son groupe dont il s'est séparé peu de temps auparavant. Par l'intermédiaire de cet homme, Marvin Gaye va enregistrer de nouveau et participer à des séances studio pour Chuck berry ou encore Etta James, dont Harvey Fuqua est le compagnon.


Au début des année 60, le Doo-Wop est sur le déclin et Marvin Gaye décide de suivre Harvey Fuqua à Détroit où ce dernier vient de monter un label qui porte son nom : Harvey. Désormais séparé d' Etta James, Harvey Fuqua s'affiche avec une jeune fille du nom de Gwen Gordy. Son frère Berry a lui aussi monté son label, Motown, et rencontré le succès avec les Miracles et leur hit Shop Around  à la fin 1960. Toujours à la recherche de nouveaux talents, Berry Gordy décide d'engager Marvin Gaye en tant que batteur de studio et de tournée pour les Miracles (le groupe de Smokey Robinson, autre icône de la Motown) et le jeune Stevie Wonder. Mais le rôle de musicien de studio est bien trop réducteur pour un homme qui aspire avant tout à chanter et à devenir le nouveau Nat King Cole (à qui il voue une admiration sans faille). Sa rencontre avec Anna Gordy, autre soeur de Berry Gordy, va précipiter les choses et Marvin Gaye se voit donc proposer d'enregistrer un disque. Ce premier album intitulé The Soulful Moods of Marvin Gaye lorgne plutôt vers le jazz crooner que vers le Rhythm & Blues. Très influencé par Nat King Cole ou Frank Sinatra, il se vendra très peu mais la carrière de Marvin Gaye en tant qu’interprète est désormais lancée. Tout comme Sam Cooke auparavant, Marvin Gaye en profite pour ajouter un « e » à son patronyme, espérant mettre fin aux allusions d’homosexualité que lui conféraient son nom.



Un an plus tard, en 1962, les singles « Stubborn Kinda Fellow », puis « Pride and Joy » lui permettent de goûter au succès commercial, confirmé ensuite par la sortie de plusieurs albums live. Il épouse Anna Gordy l’année suivante et adoptent un enfant qu’ils prénomment Marvin III en 1965.


Marvin Gaye va ensuite enchaîner une série d’albums de duo avec différentes partenaires telles que Mary Wells, Kim Weston et surtout Tammi Terrell avec qui il va enregistrer plusieurs albums. Motown est consciente du potentiel sentimental de son poulain et la plupart de ces disques se révèleront de véritables succès commerciaux. Ils vont permettre à Marvin Gaye d’asseoir un statut de sex-symbol auprès du grand public.

 Mais le bonheur n'est pas fait pour Marvin Gaye qui dès 1967 tente de mettre fin à ses jours, accablé par des problèmes récurrents avec sa femme et surtout très affecté par les premiers signes de la maladie qui emportera Tammi Terrell trois ans plus tard. Cette dépression marque un véritable tournant dans sa carrière. Lorsqu’il sort I Heard It Through The Grapevine en 1968, qui le propulse en tête des classements Pop et R&B, son malaise lui donne un nouvel élan artistique. Il abordera dorénavant le thème de l’amour d’une manière plus désenchantée.


C’est aussi à cette époque qu’il décide de ne plus se produire sur scène. Il se plonge dans la cocaïne dont il devient vite très dépendant. Ses relations avec Anna Gordy sont au plus mal et le fisc en profite pour venir mettre le nez dans ses affaires. Et pourtant, l’œuvre d’une vie va bientôt sortir de cette âme (soul) meurtrie..


 Voici pour la première partie(sur 3) de l'histoire de Marvin Gaye, comme le précise la biographie, il est à l'aube d'un changement qui va bousculer l'histoire de la Soul...

Pour découvrir Marvin Gaye je vous propose d'ecouter:
>The 50 Greatest Songs - Marvin Gay<

>Marvin Gaye (2eme Partie)<
>Marvin Gaye (3eme Partie)<

03/05/2011

Hommage à Donny Hathaway



De passage sur la chaine de télévision Suédoise TV4, le grand Franck McComb nous livre un très belle interprétation du titre "love, love, love" de son idole Donny Hathaway.
Entre Jazz et Soul un très beau moment...



Frank%20McComb%20-%20Love,%20love,%20love

>Franck Mc Comb Official Website<

02/05/2011

Funk U

Mise à jour de la playlist Funk ...
Rose Royce, Con Funk Shun, Starpoint, Bootsy Collins, Curtis Mayfield.....

>Song From Detroit - Funk U<

May the Funk be with U...